Aciers à soupapes

Très sollicitées en charges et températures , clés de l'augmentation des perfos

Je vous propose une étude de leurs évolutions sur nos autos :

A l'origine première monte le lion monte Floquet-Monopole Poissy :

- à l'admission nuance ADM sans spécifications hautes températures particulières , ce sont des moteurs calmes

- à l'échappement nuance SICH silicium-chrome

Ensuite d'autres équipementiers vont venir et avec des métallurgies plus performantes :

Chez Floquet après ADM et SICH apparition des nuances S 55 dite compétition en classe sigma chez eux puis S 110

La Soupape Paris-lyon , nuance SIMO nickel-chrome-tungstène

Dervaux ( qui a frappé les rivets de la tour Eiffel ) en bi-métal

.........etc

Le nimonic mis au point par les Anglais ne nous concerne pas , ni le refroidissement sodium , ni le stellitage

A vos claviers : vous avez vu passer quoi sur vos moteurs ?

Quid des sièges ?
Le choix d'un matériaux de soupape doit se faire en adéquation avec celui du siège je suppose.

Exact Marc

Mais sur nos montures tout en fonte peu importe le siège la seule amélioration possible et économique est l'évolution métallurgie soupapes ce que les équipementiers ultérieurs ont pratiqué en uniformisant leurs investissements-production

Les premières culasses alu avaient des sièges en fonte de 2 natures pour ADM et ECH

Pour nous pas d’intérêt à rapporter des sièges faute de place aussi ou alors sécants ou siamoisés comme en diésel

A noter aussi que l'augmentation des puissances au litre donc températures ont également amené les bougies à isolant céramique technique remplaçant le mica , NGK grand spécialiste dans ces céramiques étant passé à la bougie complète , puis électrodes platine-iridium...etc

Nos autos actuelles ont des potentiels avec faible entretien inimaginables il y a 50 ans

Guy

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voici
ouf!

sur nos blocs de 01 , il n'y a très peu de place pour la mise en place de siéges de soupapes.
mais il y a environs 15 ans j'ai quand même essayer et réussi à les monter 8 ......à la 1 er chauffe , le bloc s'est fissuré à 2 endroits entre les siéges , et jusque dans le circuit d'eau :le bloc était bon pour la poubelle.....

Texte toujours intéressant de Dom , " à l'heure actuelle " qui doit être un peu passée c'est daté de ? , merci Dom

Le nimonic base nickel développé par les aciéristes anglais précurseurs dans les années 40 tiens 700° ( pour faire la guerre ) , depuis on sait tenir en continu en métallurgie beaucoup plus en tuyère aéro

OK Gilles le dessin de ces blocs ne permet pas de baguage ; les Japonais ont mis au point la métallisation du siège alliage léger sur leurs motos 5 soupapes/cylindre : pas de place pour insérer un quelconque siège

L'augmentation des perfos permise , aussi , par le croisement des soupapes de plus en plus long a fait également du bien en refroidissant celle d'échappement par le mélange carburé qui la caresse à la bascule si gavage par carburateur ou par l'air seul si injection indirecte ou directe : cette notion non négligeable concourant à la tenue de la soupape ECH n'est pas souvent évoquée-rappelée chez les motoristes

Doc pour 01 environ 1930, Guy

Merci

C'est bien là le style des écritures des années 30 !

Le silicium et le chrome déjà présents , c'est la nuance SICH frappée sur la tête de Floquet en première monte , les anciens savaient faire de la bonne cuisine

Le nickel si indispensable pour tenir les hautes températures déjà peu disponible à l'état naturel comme aussi le cuivre et largement perdu après deux guerres mondiales ne peux que manquer avec une demande toujours plus grande d'où convoitises sur la Calédonie

Avec un taux de compression de 6 en latéral encore pas trop de problème de tenue soupape avec siège fonte non rapporté

Mais la température de combustion augmentant avec ce taux , il est vite apparu que la métallurgie des culbutés devait évoluer : aciers plus réfractaires pour les soupapes et apparition des sièges échappement acier puis ensuite admission avec cependant des nuances différentes

Oui Guy sujet passionnant :
Plus le taux de compression du moteur est élevé, plus la température atteinte lors de la compression des gaz est élevée et plus l’indice d’octane doit se rapprocher de 100. L’augmentation du taux de compression améliore, conformément aux lois de la thermodynamique, le rendement du moteur, en augmentant l’écart des températures de la source chaude et de la source froide. Un moteur conçu pour fonctionner avec un carburant ayant un certain indice d’octane peut sans problème être alimenté avec un autre carburant d’indice plus élevé, mais pas l’inverse.
.

Donc avec un indice un peu au dessus de 60 ( 1925) et ceci suivant les stations ne pose plus de problème ( aujourd’hui )de cliquetis avec un régleur d’avance manuel qui devient inutile
Puis 75 mini en 1950…..

Nos soupapes souffrent un peu plus également

Le 98 reste très bien pour nos vieux moteurs

Évolutions des marquages des nuances chez Monopole-poissy :

en 1935 est en première monte sur nos moteurs :

ADM sur les admission

SICH sur les échappement

puis S55 compétition

puis S110 pour les dernières de meilleure métallurgie et traitement

on en trouve sur des moteurs révisés

mais le siège reste en fonte puisque monobloc

Tout vrai , le 98 aussi